J’ai bavé venin !… arraché de
chers baisers !…
Mon atavique nature j’ai bue, la
fiole !
— J’ai vu Frères notre Père en nous
vénéré !
— Ô Âme !
, Spectre ! , j’ai tant pleuré vos beautés ! ,
tandis que ma fourch’ se
pourléchait aux vestales,
que je les aspiquais, les
confessais au viol !…
que ma langue pénétrait leur
virginité !
L’âme du Mâlin naît reptilienne et
brutale !…
victime courbée offerte aux
passions sordides !…
bourreau des cœurs naïfs tous
innocents dans l’œuf.
(Extrait
ELP, Les Recueils Négatifs, Recueil -II "Du Côté Vitriol" ©
OBPI/BBIE n° i-depot 062740)
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