Houell’becq :
mollusque laborieux à l’écriture
élémentaire ! ;
de plume poète ? aucune !…
sauf
celle trempée dans sa cuve à encre brune ! ;
gueule à
ratures ! – où est le bac à ordures ? !
Nothomb :
conteuse de brouillons ! , de plus en plus
courts,
de plus en plus vides ! ; commerce mainstream,
qu’y’aurait
dû s’limiter à l’hygiène du crime ! ;
dont le
goût du pourri s’écrit en tach’s de pus !
Beigbeder : tah ! commetteur de français
torchons ! ;
bande-mou
du bois de Boulogne ! ; le Voici !
qui s’en
va au café décerner son grand prix
avec
douze complices gratteurs sous cachtons !
Éric-Emmanuel
Schmitt : petit plumaillon ! ,
précieuse
ridicule ! , qui se pavane,
l’œil et
le pas bouffis d’orgueil place Brugmann… ;
si je t’y
prends encor tu repars en haillons !
La
Vargas : plus scolaire, illisible et fadasse
que son
calque Chattam ! ; incertaine grammaire,
atmosphère
de comptine et vocabulaire
low-cost !
; shit-lit ! , à oublire les jours de chiasses !
Ces vingt rimes – et celles qui auraient pu suivre –
expriment le point de vue de mille cervelles ! ,
la parole commune à mille porte-voix
qui brûlent de hurler com des souffles de vuivres !
C’est un cri, rouge ! , à l’attention des sentinelles ! ,
un appel aux auteurs dont on ne parle pas !
Ô Frères : que se multiplient les témoignages
contre ce cartel des Grands –
en réalité
Plumitifs ! –, qui sabbatent tous devant la cage
où gît la littérature de qualité !
(Extrait
ELP, Les Recueils Négatifs, Recueil -III "Poetics Trash" ©
OBPI/BBIE n° i-depot 062740)